lundi 4 mars 2013

Le savon au concombre

J'ai toujours beaucoup aimé ce miracle de la fusion qu'est le savon au concombre. Ces effluves douces et énergisantes qui me donnaient toujours envie d'aller me laver avec grande joie.

Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Je me savonnais allègrement le t'sous-d'bras(orthographe parfaite ici, pas de tut tut tut!) avec mon savon fétiche en chantant ''lavez lavez, savez-vous savonnez?'', quand, pour une raison incongrue je me suis arrétée. Le tête pleine de shampoing, le mascara qui dégouline sur mes joue, la vapeur commencant à se former dans la salle de bain, une révélation: j'hais l'odeur de mon savon au concombre!

Et la switch s'est mise a ''ON'' pour un autre débat philosophique avec mon moi-même.( Dans la douche, on a juste ca à faire en plus de se laver anyway alors!)

C'est fou comment on peut aimer une chose tellement fort pour pouvoir ensuite la détester aussi fort. Aimer quelque chose, ou quelqu'un, pour que les années passes et qu'on se rende compte, un jour, en plein milieu d'une conversation que: ''Maudit qu'est-ce que je fais ici, elle est dont bin ennuyante cette personne là, on a plus rien en commun......''. Ou croquer dans un melon d'eau juteu, en samusant à tirer les pépins sur son compagnons de table à pique-nique, puis de trouver ¸aa tellement pas bon du melon d'eau: ça goûte juste l'eau!

C'est petites claques dans face de la vie, qui font que sans trop savoir pourquoi, tu ne comprends pas ce qui vient de se passer.

Je n'ai pas assez de mes doigts pour compter le nombre de choses que je n'aime plus autant qu'avant.

Je me porte à croire que, seules les choses et les personnes à avoir marqué ma vie de façon profonde, ont pu se tailler une place de choix. Comme à chaque fois que j'écoute la Grenouille et la Baleine: je pleure comme un gamine. Les souvenirs d'enfance, chez France à regarder ça, aligné sur le seul sofa qu'il y avait et gueuler à Elvar d'aller dans la mer pour sauver Daphnée. Comme à chaque fois que je vais à New York, je dois aller marcher dans Central Park pour me sentir vivante. Que quand je regarde une revue avec des images de fleurs ou de canards, je me dit que: Raymond aurait aimé ça les peindres, en remplissant mes yeux d'eau. Et pleins d'autres choses insignifiantes pour vous, mais qui pour moi, sont des bulles de lumière dans ma mémoire non-collective.

Et face à tout ça: le savon au concombre à perdu sa place! Va falloir que je trouve autre chose....

NEXT!!!

jeudi 21 février 2013

Le 21 de la 146 ième


Dans cette maison aux échos infini de cette voix qui est la mienne, une voix sourde, une voix rauque rongée par le doute.

Une maison vide, sans souvenirs, que ceux des anciens propriétaires. Aucunes anecdotes risibles ou coquines. Juste une maison vide.

Je l'entends, elle me parle. Elle y a vu des enfants courir : les miens. Elle se serait gonflée de chaleur dans les hivers froids, où nous aurions pu nous y blottir, après une dure journée à ouvrir la cours. Elle aurait rit de cet été où un petit raton-laveur avait décidé de se faire de notre nid douillet, le sien. Dans sa cheminée le souffle du vent me rappelle qu'elle aurait aimé que j'y sois chez moi.

Cela semble si fou, mais c'est vrai que je m'y retrouve un peu. Sans meubles, les murs dégarnis, cernée des anciennes peintures qui s'y trouvait, je m'y sens chez moi. Vous savez, ce sentiment de plénitude quand on entre chez quelqu'un et qu'on a l'impression d'y être déjà venu ou, quand tout le contraire peu se produire aussi, s'y sentir si mal qu'on à envie de partir en ne demandant pas son reste.

Dans ce lieu de sérénité, qui ne sera jamais mien, je m'y sent mieux que chez quiconque.

Les idées se bousculent dans ma tête, mais malgré que je devrais m'éloigner de cette maison, j'y reviens  toutes les semaines. Même sans mon histoire qui l'entoure, cette enceinte m'attire vers elle, un aimant agissant sur moi. J'aimerais qu'elle reste inhabitée à jamais, mon repère secret, ma tanière, ma maison dans l'arbre pas d'arbre. Il me fait envie d'en faire mon terrain de jeu. De faire du patin à roulettes dans la cuisine et le salon, de  monter une tente dans la chambre a coucher et d'y dormir, de dessiner sur les murs et quand il seront remplis, les repeindre et recommencer.

Pourrais-je jamais faire ma vie ainsi?

Je veux rester celle que j'étais il y a 15 ans,insouciante, mordant dans la vie qui me souriait et qui m'invitait à danser pieds nus dans la rosée.

Cette vie d'adulte je n'en veux pas.

Me farder le matin et m'habiller en madame qui s'en va au travail est presque risible à mes yeux. Je joue à l'adulte, je n'en suis pas une. Cette mascarade durera jusqu'à ma mort. Je dois pourtant y participer à cette grande supercherie si je veux un jour retrouver cette plénitude, celle qui pourra m'appartenir vraiment cette fois. Remplir une maison de mes rires, de mes peines, d'histoires et de vie, en m'y retrouvant aussi bien qu'ici, en cet instant. Voici mon nouveau rêve...

Je sais que dans quelques années je repasserai ici, saluant ma vieille amie, complice de ces jours où j'aurai eu la tête en tournis, la regardant de la même façon que je la quitte aujourd'hui : nostalgique, mais en même temps, rempli de cette chose qui nous porte à travers les jours :

l'Espoir.

mercredi 20 février 2013

Leçon 2027

Trop souvent quand on passe une entrevue pour un nouvel emploi, il y a toujours la maudite question bâtard qui revient: Où te vois-tu dans cinq ans?

J'ai souvent envie de regarder mon futur employeur avec un air niais en lui disant: ''Mais me niaisez-vous???''

Bien sur, en personne bien élevé que je suis, je répond que: je me vois en train de grimper les échelons de la compagnie, que je rêve de réussir en leur sein, et bla,bla,bla.

Le plus drôle c'est que, souvent, la même personne qui nous demande cette question, ne sait même pas ce qu'elle répondrait! C'est souvent ça, la cloche que le monde refuse d'écouter: quand toi-même tu peux pas répondre, ne le demande pas!

Cinq ans! Mais vous rendez-vous compte à quel point c'est long cinq ans?

Vingt saisons! La rentrée à la maternelle de mon non-enfant!Huit road-trips aux quatre coins de l'Amérique!La ré-élection d'un moron au pouvoir!Avoir dormi le un cinquième de ma vie(parce qu'on dors pendant 25 ans de notre vie très chers lecteurs)!Oh combien de changement de look que je regretterais certainement dans 10 ans!

Alors quand on me pose cette question(si vague)j'ai un trilion de choses qui me passent en tête.
Je ne serai sans doute incapable de dire où je serai dans 2 minutes, alors me demandez pas de visualiser mon avenir, ma vie, mon succès ou mon insuccès.

Bien sur j'aimerais avoir un emploi que j'aime, avoir des contracts de théâtre, voyager, vivre avec la personne que j'aime, avoir un enfant, que mes parents s'aiment pour toujours,qu'ils vivent vieux sans êtres malades, avoir pleins de choses que je peux pas me payer, connaître mes petits-enfants, faire toute les folies qui me passent par la tête et j'en passe!

Avoir une vie de rêves et d'envies tout le monde est capable d'en avoir une, mais ce soir si vous me demandiez où je me verrai dans cinq ans,laissez-moi répondre simplement que je ne serais pas ici , mais partout à la fois, en train de profiter et de vivre pleinement ma vie.

Point.



Me revoilà!

Ouf! Maintenant 2 ans que j'ai pas mis les pieds ici....ca sent le renfermé! Je laisse sortir les papillons des tirroirs, met des chandelles sent-bon un peu partout ouvre bien grand les rideaux pour laisser entrer la clarté et on repart a neuf: Maintenant!

mercredi 1 décembre 2010

Sa toile

Ses tiroirs sont remplis de pots de peinture, de crayons et de papier. Les miens sont remplis d’histoires, de contes de fées. J’aimerais que du bout de ses pinceaux il vienne colorer mes joues. Il biffe, il repeint ce qui lui déplait de son conte. J’aimerai tant faire de même. Une histoire à l’eau de rose remplie d’étoiles dans les yeux, de papillons dans l’estomac et de rires. Je suis seulement une princesse qui rêve d’être son tableau. Une toile blanche où il pourra créer ce qu’il voudra de moi, de nous.

jeudi 30 septembre 2010

A vous de vous fouler la langue!

Madame S. est une Suissesse. Au sous-sol de sa maison, elle chausse ses souliers secs, saisit son sac et sort sur le seuil, seule dans le silence du soir. Quand soudain, elle aperçoit une scène sensationelle : "Sapristi!". Sous les cent sapins, six cents six sots sans le sou sucent six cents six sucettes au cassis et six cents six saucisses salées. Surprise, madame S. sursaute, glisse sur le sol moussu, puis s'assied sur ses fesses, stupéfaite. Quel suspense! "Mais c'est... bien sûr! Ce sont six cents six petits Suisses sots, c'est aussi simple que ça! Ce n'est pas sorcier!", soupire madame S. en fronçant les sourcils. Le soleil disparaît bientôt et madame S., soulagée, va s'allonger sur son sommier, sans souci.

mercredi 18 août 2010

Nouvelle théorie!

Je suis comme un beigne avec des bonbons dessus, C'est bon, mais une fois c'est en masse!

Pour la comparaison avec le beigne je dirai que ca tient assez bien la route pour moi. Un beigne, c'est gras, on veut faire attention a sa ligne, donc on évite. Le glaçage c'est sucré, ca fini toujours par tomber sur le coeur. Puis les bonbons, C'est cute, c'est enfantin, pis on fini toujours par regretter quand on en croque un qui manque de nous fendre une dent.

Souvent le commentaire qui me revient c'est que je suis ''trop''. Trop quoi, je ne suis pas certaine. Je suis trop tout, comme le beigne avec les bonbons dessus!

En tant que beigne, J'péfèrerais plutôt être un gâteau au fondant au chocolat, qu'on échange ente amoureux avec une seule cuillière. Ou un lait frappé avec deux pailles dedans, siroté entre deux rires d'adolescentes. Ou un biscuit Oreo méticuleusement divisé en deux par un enfant, qui me plongerai ensuite dans une piscine de lait après, bien sur, avoir tout mangé le crémage. J'ai tout aussi envie d'être une tarte aux pommes maison dévorée par mon'oncle Robert qui est pas capable d'Attendre apres le souper pour pouvoir en prendre une pointe. Ou une petite bouchée de sucre à la crème mangée du bout des doigts par un diabétique qui triche un peu.

Vous voyes, même les beignes ne se sentent pas toujours bien dans leur pâte!

Et vous, qu'elle pâtisseries seriez-vous?