vendredi 19 décembre 2008

Tout le monde en coeur en faussant allégrement!

Mon 22ème hiver. Ma 22ème neige symbolique. Mon 22ème gâteau au crémage douteux. Ma 22ème bougie. Mon 22ème pyjama traditionnel. Mon 22ème réveillâge en pleine nuit par une gang d’amis fiers d’être les premiers a me souhaite la bonne chose. Ma 22ème ronde de téléphone avec des mononcle qui m’ont pas vu ‘’depuis que t’étais haute de même’’. Ma 22ème année ou ma mère pleure parce que sa p’tite fille a ho! dont grandit et qu’elle est oh! dont fière de moi. Et 22 milles autres kossins de même dont je ne me lasse pas année après année.

Tout cela se fera consécutivement ce samedi. Ce sera mon festival du deuxième chiffre pareil et je sens que cette année sera inoubliable!

mardi 16 décembre 2008

Et numération


Il est 1h19 du matin. Il fait présentement –2 sous le sapin. L’autoroute 20 est glacé. La réponse a toutes les questions selon Google est 42. Il y a une araignée sur le mur. J’ai gardé trois crayons qui ne fonctionnent plus. Quatre chandelles brûlent. Je possède cinq ceintures, mais n’en porte qu’une seule. Un livre pas terminé depuis six mois traîne là. Ta douzaine de marguerites est morte. Ta photo me sourit. Je ne porte pas mes lunettes. Mes mots sont flous. Je fêterai mon 22 ème hiver et j’ai envie de toi.

dimanche 7 décembre 2008

La belle au bois dormant est morte dans son sommeil

Je me pique sur un rouet qu’on nomme affection. Sur mon manteaux une auréole de mort se trace sur mon torse et déverse un tracé sinueux jusque sur mes cuisses. Ma plaie ouverte, le cœur béant, je suis là sans même que tu puisse voir ma détresse. Six heures comme ça a essayer de ramasser les morceaux qui me quittent brisant le bail. N’essayez pas cela à la maison mesdames et messieurs, je suis une professionnelle!
Souffrances anonymes. Je suis allergique à l’amour, je crois. Le sang ne fait plus battre mes tempes, le désir seul me porte. Ce matin je baignais dans mes entrailles, mes envies de toi. Gisant là, comme une pièce de viande sans valeur, glisse-moi une pomme dans la bouche pour améliorer cette présentation douteuse. Je suis repartie aussi vide que je l’étais. Mes pieds, seule partie intacte de ce corps meurtri, me portèrent jusqu'à ma voiture. Dans les embouteillages, après la douleur, voici que se font voir mes pleurs. Cette stupidité qui m’habite trop souvent me fait honte.
J’ai toute la semaine pour renaître.

lundi 1 décembre 2008

Dans ma caméra

Derrière l’objectif, ce monde m’appartiens. Figurant ce que je trouve beau ou laid, l’obturateur n’a pas son mot a dire. L’imagination aux commandes, je dérive dans un univers de pixels et de pellicules. Parfois ou Photoshop est roi il faut savoir retrouver la vraie nature des choses. Sans me brûler la rétine et l’échine sur ce qui pourrai faire la photo du siècle, je me laisse porter par ce qui chatouille mon regard. Le monde m’apparaît tellement mieux quand ce sont mes photos qui le reflètent. Dans ma chambre noire, ma vie est rouge. Rouge de vie. Même dans la noirceur les choses les plus inimaginable se laissent découvrir. La surprise, le dévoilement de mon labeur. Je tapisse mes murs de cordes à linge ou ses moments croqué sur le vif s’épanouissent dans la chaleur de mon sous-sol. Mes chef-d’œuvres que j’apposerai ensuite dans des cadres, vous ferons réfléchir ou sourire. Mon travail est achevé a cet instant précis. J’ai rendu la marchandise et les gens s’en retournent heureux. Collez- moi une vie de photographie j’en serai fort aise. Enlevez-moi mon jouet et vous me verrez flétrir. Derrière l’objectif ce monde m’appartiens, parce que moi, je n'appartiens qu'à mon art.

mardi 25 novembre 2008

Moins mille!!

Pendant que les dragqueens dehors, en minijupe, se faisaient la bise; rencontre insoupçonné live. Mes trois plus grand amis se rencontraient enfin. J’étais là assise, mortifié par le froid, pendant que mes trois clown préférés se faisaient des accolades. Comme s’ils s’étaient toujours connus, ils parlaient de trucs personnels ou vraiment stupides. Se cachaient sous les sofa pendant que je faisais un brin de toilette. Dansaient de façon extrêmement vulgaire dans la vitrine d’un café. Essayant de planifier la soirée avec des idées bidons comme : on s’achète pour 100$ de pizza a .99¢ et on se loue un pute qui fera la poule de bord en bord de la discothèque.

On a fini par se rendre au Drugstore a se boire une sangria bien méritée de notre brainstorm plus que mauvais. À se faire des highs five pour se féliciter d’avoir réussit a sortir la tranche d’orange du pichet avec 2 ti-bout de paille de rien, comme si c’était notre millième soirée tous ensemble amalgamés depuis l’enfance. Entendre nos rire ragoûtants, nous voir sans pudeur, me fait penser à quel point je les aime, que je n’ai pas de raison d’être malheureuse quand je suis avec eux. La soirée tirait à sa fin et pourtant elle avait bien duré six heures sans qu’on puisse les voir. J’en avais oublié le froid tellement c’était chaleureux.

À la porte, bises et ‘’à la prochaine’’ étaient de mise. Avec nos foulard roulés jusqu’aux yeux, on s’apprêtais a affronter le froid encore une fois. Divisant le groupe en deux, nous partîmes chacun de notre coté.
On a tous pu entendre Stéphanie lâcher : ‘’Esti moins mille, y dois ben faire moins mille à soir!’’ Laissant fuser nos rires sur Ste-Cath. On pouvais pas rêver d’une meilleur samedi soir!

vendredi 31 octobre 2008

Joyeuse Hell.. Oh! win!!!


Je me pêterai les dents sur des Clondykes a votre santé et vous prendrez une Peanut dans votre sac pour moi!!!
Amusez-vous, soyez ridicules et ne perdez surtout pas votre coeur d'enfant!

mercredi 22 octobre 2008

Postpartum

Ca fait cinq minutes que j’ suis garée dans le stationnement à attendre personne. Le moteur ne tourne pas, mais la radio si. Les speakers me crachent ‘’ I’m only happy when it rain’’, les fenêtres pleurent et j’ fais pareil. Quel temps de déprime! J’me trouve bin smatt au volant de ma p’ tite coccinelle, mais ça fait pas de moi une meilleure personne.

J’aurai pas de demande en mariage si j’ fais une crevaison. J’tomberai pas enceinte à la station service. Je trouverai pas une carrière dans mon coffre à gant. J’ai la liberté pleine d’aller ou bon me semble quand je le désire( tant que j’ai l’argent pour abreuver ma bébite). Excepté que sans amis et sans co-pilote, on va pas plus loin que ce qu’on connaît. Pis même si j’ me rendais à Gougounequit toute seule ça fait loser en criff.

J’ai envie d’aventures, que ça bouge! J’me contente d’aller travailler, sortir la fin de semaine, danser sur des tables pour lâcher un trop-plein de folie refoulée. On me dit que j’ suis oh! dont l’ fun comme fille et que tout les gars sont oh! pas bright de pas voir comment bonne je suis. À quatre heures du mat’ j’ rentre chez moi aussi bredouille qu’au départ. J’flatte mon chat qui s’enroule entre mes jambes j’ dépose mes clés sur la déserte et j’ réfléchis.

J’regarde mon trousseau et j’ l’ envie : il a une maison, sait ce qu’elles a à faire pour le reste de sa vie et toutes les clés ont trouvées dans qu’elle serrure s’emboîter parfaitement! J’ dis pas que j’ veux me faire couler dans le métal là. Mais déjà j’ suis une personne passe-partout, reste simplement à trouver dans quel verrou est ma destiné…

vendredi 10 octobre 2008

S.S. Minow

-Se déguiser en homme pour pouvoir te faire entrer au 281,supplier le doorman, pour que finalement après 30 minutes d’attente, un regard louche et un clin d’œil complice on puisse entrer : Done

-Se faire percer la langue, manger de la bouillie, des trucs passés au blender et parler très mal pendant 1 semaine parce que tu voulais pas le faire toute seule : Done

-Porter un tailleur et des talons haut a s’en péter les pieds parce que c’est oh! Dont drôle me voir me faire cruiser par une bande de filles en chaleur au Drugstore : Done

-Gueuler du Mario Pelchat dans ton salon a 5 heure du mat’ la gueule pleine de biscuit soda pour voir quelle superficie du tapis on peut réussir recouvrir : Done

-Dormir dehors quand y fait 7 degrés parce que t’as envie de dormir a la belle étoile en plein mois de septembre : Done

-Chanter et danser dans le métro comme des presque professionnelles pour voir combien notre talent réussirai a ramasser de fond pour payer notre souper du soir : Done

-Te voir peinturlurer ma VW de grosses fleurs et de peace fluos pour me promener ainsi pendant 1 semaine durant : Done

-Passer l’halloween avec 6 semaines d’avance : Done

-Jouer au bowling déguisé en disco jusqu'à se que le club ferme et qu’on nous foute a la porte : Done

-Faire Montréal-Québec aller-retour simplement parce que t’y étais jamais aller et que tu voulais t’étendre dans l’herbe des plaines d’Abraham : Done

-Chercher en pleine nuit un dépanneur vendant de la crème glacée pour finalement revenir a la maison et essayer de se faire cuire des grilled-cheese avec un fer a repasser comme dans Benny et June : Done
Et la liste est longue!

N.B. Donc, lorsqu’une personne apprends a se démener au maximum pour vous faire accomplir vos moindre souhait parce que vous venez de passer une période ardue, et ce a toute heure du jour ou de la nuit, sachez voir dans tous ses gestes a quel point elle vous aime sans compter et sans avoir peur de ce que les autres peuvent en dire…
Remember that






jeudi 25 septembre 2008

Sauvetage fromage grillé

Débarquée en trombe après ton coup de fil, des airs à pleurer, retentissaient de ton salon. J’ai entendu tes pleurs émanant de la salle de bain. M’appuyant contre la porte, je t’ai demandé doucement ce qui n’allait pas. Tu m’as déversé tes marées d’amertumes ensevelies sous un raz-de-marée de regrets passé. Tu as entrouvert la porte et tu ma prise la main. Je me suis retrouvée sans mots. Se connaissant depuis si longtemps ,mais au fond si peu. Tes yeux d’océan me suppliant et ta bouche m’implorant un pardon que je ne pourrai t’accorder, puisque tu ne commis aucune bévue.

Ces idées qui sont a temps plein dans ta tête te font faire du sur-temps. Me laissant voir toute la fragilité qui règne pourtant dans un corps si fort. Je ne te laisserai pas là, debout, dans cette baignoire pleine à craquer te regardant brancher ce grille-pain. Il y a quelque chose d’électrique entre nous, mais pas comme ça.

Je ne peux pas te dire quel chemin suivre, car je prends le mauvais trop souvent moi-même.

Nos ébats n’étant en fait qu’échappatoires pour chacune de nous, simplement a des raisons différentes. Il est désormais temps de faire face aux troubles qui tourmente nos nuits. Si tu n’a pas envie de dormir un de ses soirs, avant de faire couler un bain téléphone-moi.On mangera des glaces et des ‘’grilled-cheese’’ à quatre heure du mat’ jusqu'à ce que tes yeux soient redevenus pleins d’étoiles…comme je les ai toujours connus…les nuages en moins.

mardi 23 septembre 2008

Sondage

-''T'as l'air plus intelligente comme ca!''
Croyez-le ou non, j'ai réellement retrouvé des aptitude que je ne me connaissait plus. J'ai envie de faire une chanson avec le tableau périodique, ou kiker sur Pythagore pour son théorème. Certes, j'ai un certain aplomb et j'ai de la classe. Sauf que habituellement,lorsque je portais des lunettes par pur plaisir le commentaire qui revenait le plus était: ''Ta l'air d'une secrétaire cochonne!''.
Je n'ai plus droit a ce commentaire puisque le modèle de mes lunettes bien qu'étant une marque vraiment cool, ne me promet qu'un look de nerd. Donc ne suis-je maintenant qu'une nerd plus sexy du tout? Est-ce que les secrétaire ne peuvent qu'être sexy et totalement débiles? Pourtant l'un exclus pas l'autre. J'ai donc demandé a la gente masculine son avis et à elle de rétorquer:
-''bin moi j'ai pas vraiment de gout de te donner ma dernière note de francais parce que je sais que tu va me clancher, mais ca va pas m'empêcher de vouloir étudier ma physique avec toi....tu comprends?
-On a plus de cours de physique depuis le secondaire...
-C'est ca que je disais!''
Donc la preuve est faite mesdames: les garcons, même s'ils détestent l'école, voudront toujours étudier avec vous....et ce même si vous n'avez pas mis les pieds sur un parquet scolaire depuis plus de trois ans!!!

mercredi 17 septembre 2008

Une sonnerie endiablée digne d'une discothèque retentie de mon sac à main. Tout le monde autour de la table fais le saut et rire général s'en suit. Je regarde l'afficheur, sourire en coin et je décroche:
-Oui hellôôôô?
-Tu sais que mon oreiller sent tes ch'veux rose?
-Ah ouais? Et ça sent quoi des cheveux rose?
-....très bon! Faudra que tu vienne empreigner tes ch'veux dans mon oreiller a intervalle régulier sinon j'vais perdre l'odeur.
-Sinon on va brev'ter un febreeze a l'odeur de ma masse capillaire!
-Ouais, mais l'idée est moins bonne...
-Ah!non! Je sais j'vais te teindre les ch'veux rose, tu serais cute!
-Bin pour ça faudrais aussi que tu me prête tes produits coiffants, pis encore la j'suis pas certaine que ça sente pareil...
Et comme ça pendant le souper, pendant un bon 20 minutes, je me suis laissé aller. Les joues empourprées de mes rires, l'équipe autour se doute bien de se qui se trame, tout le monde le sait, sauf moi!
-Alors, c'était qui? demande Amanda
-Un bon ami a moi.
-Qu'est ce qu'il voulait? T'avais l'air de trouver ça pas mal drôle!
-Ah! bin il me disait que son oreiller sentait moi, pis on se proposait des moyens de conserver l'odeur.
-Hon! Cute!
-Y'a rien de cute y trouve juste que je sens bon, non?
-Com'on Gen, c'est tellement évident que t'a rien vu v'nir?
-Bin j'ai rien vu v'nir: j'ai pas bougé, j'tai au téléphone...
Exclamation de ha! et de hon! cute! de pars et d'autre du resto. Même quand on me le met sous le nez je ne remarque rien faut dire! Sonnerie rythmique encore une fois. Regard bref vers l'afficheur. Je tient toute ma bande de fi-filles au bord de mes lèvres. Je fais signe que oui et je réponds.Derrière les cri et les rires j'entends a peine ce qu'il me dit.
-Coudonc t'es où?
-Au zoo avec une gang de gorelles en chaleur
-Ah! J’me disait aussi!
-Pourquoi me recontactez-vous jeune homme?
-Bin tsé pour les ch’veux?
-Ouais justement…
-Bin on pourrait faire comme dans le parfum : extraire l’odeur, pis la j’mettrais ca dans un flacon pis j’m’en aspergerais le torse pis ca finirais avec une grosse orgie t’en dit quoi?

Toujours le mot pour rire ma grosse patate!

lundi 15 septembre 2008

Le pouvoir du Rôôôôse

Depuis peu j'ai un nouvel emploi dans un salon de coiffure. Un flash c'est révélé a moi: j'avais vraiment besoin d'une nouvelle tête! Toutes les filles du salon ont chacune leur style et un coupe d'enfer. Fallais s'y attendre: elles sont stylistes de cheveux! La mode cappilaire ca les connais!


Sans une ni deux, sans même l'avoir demandé elle m'ont attachées a une de ses chaises de barbier pour me donner la transformation de ma vie. Pas une, pas deux, six coiffeuses penchées au desus de mon cuir chevelu pour trouver la teinte et la coupe exacte! Je me suis sentie choyée,mais en même temps j'avais le trac. À savoir si je finirais avec un mowhak ou avec des rallonges vertes. De tout le processus, je n'ai pas pu voir ce qu'elles fesaient, kind of exciting! C'était un extreme make-over à la Lise Watier, mais sans le coté matante.


-''Ta mère va pisser dans ses culottes!!''

-''Y te manque juste un guitariste, pis un batteur pour te partir un groupe rock''

-''J'peux avoir la même coupe que la mademoiselle?'', demandit une cliente.


Depuis, aussi bizarre que ca puisse paraitre:

-Je fais se retourner les gens dans la rue

-Le nombre de clin d'oeil à quadruplé(déjà qu'on partait de zéro ca fait pas mal!)

-Je marche avec tellement d'assurance que j'en fais des marques sur le béton

-On m'a en effet demandé de chanter dans un groupe( back vocal on s'entends!)

-J'ai réussis a ploguer ma coupe a 2 madame de 40 ans et plus sans difficulté

-J'ai pu entrer au café campus a moitié prix a la soirée rétro

-Je me suis fait offrir un emploi de styliste alors que je n'ai nullement postulée pour avoir la-dites job

-J'ai participé a une levée de fond pour le cancer du sein, parce que je trouvais oh! que ca fesait concept avec mes cheveux


Je ne dit pas cela pour vous convaincre de vous faire teindre les cheveux en rose. Seulement pour vous flasher ma grattitude envers ma nouvelle équipe de travail, qui a su me redonner toute ma confiance (ou presque) avec une couleur qui jusqu'alors m'avait toujours porté beaucoup de dégout et de grimaces.
Merci les filles!!!!

samedi 30 août 2008

On se remet mal d'une raclé au Monopoly...

Une journée qui s’annonçait calme, n’en n’avais plus du tout l’augure. Quand tu m’as vu, je devais jouer, encore, sur ma nouvelle bebelle de téléphone. J’ai senti que quelqu’un me regardait. J’ai levé les yeux et tu avançais vers moi avec un pas, ouf, personne aurais pu se mettre sur ton chemin. Une grande accolade, comme je les aime, en guise de bonjour. Ca commençait plutôt bien.
Une balade dans mon quartier préféré de Montréal, pour finir nu pieds dans une fontaine, où certains saoulons on du se soulager plus d’une fois. On s’en balançais, on rigolais et c’est ça qui comptait. À gueuler comme des perdus une chanson des B.B. sans se soucier de tout ces p’tits couple qui nous regardais, lipsingnant avec nous. Notre ventre criait famine sans qu’on l’écoute vraiment. On avait des envie de lychees, une aventure rocambolesque pour de simple fruit visqueux dans un emballage de moustiquaire. On a troqué notre envie de gastronomie chintok pour une bonne grosse poutine accompagné de cornichons bien sucrés. Je crois que ça va devenir une tradition, non?

On savais pas qu’elle heure il était, et franchement on s’en foutais! La soirée était douce, j’avais envie de foirer dans le gazon. On a pas foiré longtemps. Un espèce de bougalou sur l’extasy c’est mis a me faire la cour et a essayer de lire dans les lignes de ma main, prétendant avoir déjà eu un passé avoir moi. Tu te marrais bien, me voyant me débattre dans cette absurdité telle, qu’elle ne se décrivait même pas. J’te lançais des regard amusés qui disaient : ‘’Mais aide moi bon sang!’’ On, en fait, j’ai réussis à le ploguer sur une blondasse en lui prétextant que c’était ça muse. Traversant la rue a grandes enjambées, accrochée à ton bras, on riait jaune de s’en être sortis indemnes.
-‘’ J’avais peur qu’il essaie de te piquer ta sacoche!’’
-‘’ Ah ouin! T’avais peur pour ma sacoche! Et puis moi la dedans!!!’’
Grande risée live lala encore une fois.

On est aller désaltérer nos frayeurs à l’Escalier. On a bu un cocktail louche de champignon jellyfish et thé vert, évachés dans des gros coussins à la Alibaba. J’me suis fait clancher au Monopoly par Môsieur quand vraiment là, j’avais toutes les chances de pas perdre tant que ça. J’essaie encore de comprendre comment ça a pu arriver. Écoute j’ai commencé avec la Place du Parc m’assemble que ça pars en force!?
On s’est quittés en se faisant des tatas de pars et d’autre de la rame de métro. Le mien est arrivé en premier, j’ai gagné la dessus. Mon métro est plus vite que le tient. NANA NANA NA NAAAAAAA!
J’voulais te remercier pour tout ça moi aussi.

J’te réserve un cornichon de mon pot de pickles et la prochaine fois c’est au Twister qu’on va jouer!

samedi 23 août 2008

Canicule au Vieux-Montréal

Deux enfants s'amusent à ramasser les billes d'eau que la fontaine laisse aller au vent.

Je ne tarderai pas à aller les rejoindre...

Noyade

Je regarde au plus profond de la rivière pour y noyer mes soupirs. Même là, la surface de l'eau me rapelle que je peux toujours voir le ciel. Et cela même si mon regard a la ligne d'horizon au ras du sol.

mardi 29 juillet 2008

-votre blasphème fétiche ici-

Journée de merde, temps de merde. Ca arrive, on peut rien y faire....

Je retourne donc poser mon regard ambigu sur cette chose qu'est la vie, tout en tenant dans ma main un couteau à beurre, afin de décoincer la damnée toast prise dansce grille-pain branché dans la baignoire, tout en courant avec une feuille de tôle sous un orage.

Et hop!

dimanche 27 juillet 2008

Granp-Pa

Le temps coule sur mon cou comme il avait l’habitude de le faire. Il susurre à mon oreille. Je crois reconnaître les mots : …’’ma sauterelle’’. Une hallucination auditive qui me fait plaisir à entendre. Les feuilles frissonnent mon nom et des ‘’je t’aime’’ que je prends sans broncher. Les nuages se dégagent pour laisser briller un soleil de feu qui réchauffe la route sous mes pieds nus. La pluie ne sera pas au rendez-vous et cela ma va amplement. Rien ne viendra briser cet instant. Les fleurs me soufflent des baisers odorants ou se mêlent la rose et la lavande. Les effluvent sont tellement grandes et bonnes que j’en perds pied. Couchée dans l’herbe j’essaie de ne perdre aucun moment de cette éternité éphémère qui me ravie au plus haut point. Le vent s’y remet; il me postillonne des pétales de rhododendrons dans les cheveux. J’attends chacun de ses signes qui n’en sont pas. Un monarque se pose sur mon genou. Prince des papillons ta caresse est douce. À son envol, il ne me laisse qu’un fil de brise. Sa main dans la mienne, le son de son violon entre les feuilles, une chanson connue de lui seul…. et dans l’herbe, je m’endors.

jeudi 24 juillet 2008

Plume blanche

Mais c’est qu’on sert strictement à rien!!!Voulez vous bien me dire a quoi ca sert d’être là?!?!!? A RIEN ESTI! Lama lama lama lama lama lama lama lama lama lama lama lama lama lama duck! Moi j’aime ca les Froot Loops. Sam le toucan maudit qui baise bien! Comment ca Coldplay se sépare?!!?! Poisson d’avril! J’vous aime maudit. C’est moi qui le donne! 20/20 20/20! Des multiples de 9!? J’suis perdue la. VOUS ME FAITES PERDRE MON TEMPS!!!!! Qu’est-ce que vous avez contre les disquettes?! Moi mon amoureux c’est Peter Pan, mais mon amant c’est le Capitaine Crochet. Y’a un p’tit quelque chose de sérieux, de viril et de mystérieux que Peter n’a malheureusement pas. Un esti d’piaf! Un piaf avec une guitare qui gueule sur un fil électrique….ca vous dit quelque chose!? Clin d’œil clin d’œil. GROSSE PATATEUUUUUUUUUU! Saute, saute, saute petite grenouille nage, nage, nage tu n’a pas peur de l’eau. Passe montagne là…c’est tu un gay? Moi j’veux pas du noir, pas du blanc DU GRIS BAZWELL! MESSEMBLE QUE C’EST PAS COMPLIQUER COMBLER MES ATTENTES. Mais c’est vrai que je sers à rien! COMÉDIENNE MON CUL! Ca fait rien de bon dans vie ca! Bonjour je m’appelle Môsieur Belleau et vous êtes au métro du collège. Moi! une voix testiculaire? Où tu t’en va avec ton Skidoo dans le bain?!!?Moi j’dors par terre. Il faut aller déjeuner. TOUT LE MONDE PREND SA DOUCHE!!!!10h00, 11h00. Y m’attende au restaurant. Vous n’aviez pas de lit pour dormir. I grecque. 7 dans un char pour 5 c’est encore drôle. Peuplier. Solo d’balayeuse! *bruit de balayeuse la* là………là……..làlà…….attention mesdames et messieurs!!!3, 2, 1 LÀ……LÀAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA…….fuck! Moi aussi j’veux une cabane dans l’arbre. Ouin, bin…….J’SUIS POURRIE AU 5OO! C’est un M un E un R, c’est un C avec un I, rassemblez toutes c’est lettres vous y trouverez; MERCI! Moi j’men va voir Hosanna, pis Benoit Brière et Normand D’amour TOUT NUS!!!!La mécanique des fluides moi j’en ai strictement rien à faire tu sais!? Salut p’tite fleur!!!! C’est quoi ca comme nom : Eugénie!? Celui qui a inventé ce nom là c’était pas un génie*tou doum tchiiiiii* Est-ce que j’vous avais déjà dit que j’aimais le vert? Roger le plombier, a déféqué, sur la plancher! C’est pas mal ‘’gore’’ une mandragore! C’est tout y’a pas de punch! Ca se fait tu un one-horse show!? Messemble que j’irai voir ca. TA OUBLIÉ DE METTRE UN ZÉRO!!!!!!Pis les majuscules t’en fais quoi? …..C’est pas vrai?!?!?! C’est une raison pure qui prouve que ca marchera pas. J’aime ca les patates! Une carambole s’tu un fruit? Attention je pose des questions pas existentielles!!!!! Qui est-qui a inventé ca les râteaux? C’est qui le gars dans le Bonhomme Carnaval? Pourquoi une fourchette ca a quatre dents? Pourquoi y’a toujours un agace interrupteur dans chaque maison? C’est quoi normal!? Pourquoi on n’a pas ca des ronds points ici? Pourquoi le monde cherchent encore le secret de la Caramilk quand tout le monde sais très bien QUE S’T’UN MOULE CÂLISSSS! Magenta enlève moi un magenta, pas un cyan. Qu’est-ce que tu veux dire par là. Mais là y’a un gros, gros problème! J’ai hâte d’avoir 50 ans. O.K. ? Désolé on est back-order en amis. Et yop la vie!!!! STEAK, BLÉ D’INDE, PATATE MINOU!!!!! Moi j’aime ca les 2 par 4 en peau d’castor……..Ca écœure des sourcils pis en plus m’a vous dire de quoi : CA SERT A RIEN! Une p’tite boite, une p’tite boite, une p’tite boite à lunch. Oui, moi j’ai une nièce. J’y f’rais pas mal! OUVRIR LE DOCUMENT CI-JOINT. Moi j’suis comme Céline Dion, j’aime ca les souliers. J’t’le dit – j’te crois pas – j’t’le dit – j’te crois pas- j’t’le jure – a bien la j’te crois. Chérie avant de te fâcher, de partir avec tout les meubles de la maison et le chien….écoute plutôt cette chanson : Camille la chenille...Bang Bang Lucky Luke! J’tais avec lui hier. Le monsieur nous en a parlé. Et un cadre de porte pour la madame un! Non j’reviens tard. Y donne quand même 19 000 dollars pour 9 mois. Bin ca viens du gouvernement c’est sur qui a une cross. Pina colada pawaaaar! T’embrasse comment toi? J’peux tu essayer tes pantalons y ont l’air confo? Bin viens pas me dire que tu tes enfargé dans sa langue! Ça?C’est des minutes Trottier! Moi être une feuille je serais certainement pas lignée. Tes arguments sont de poids. Qu’est ce que t’a contre mes oreilles?! Le ¾ du temps c’est moi qui est tort, donc en ayant tort le plus clair du temps quand je dis que j’ai tort, j’ai raison!? CRISE DE ZÈLE!!!!!!!!

dimanche 20 juillet 2008

Souriez vous êtes filmés!

Dans l’obscurité les gens n’ont pas de visage. Que deux globes lumineux qui vous fixent ! Ils avancent machinalement et regardent droit devant. On jurerait qu’ils sont sans vie. Un cœur artificiel généré par une pile au lithium. Une pièce de machine recouverte de peau. Seuls les chiens qu’ils gardent en laisse semblent plus vivants qu’eux. Vraiment on aura tout vu! Un amas de tôle qui tient au bout d’une corde la vie. L’acier étant un métal rigide, il ne se plie pas. Eux étant formés du même matériel il est tout à fait inconcevable qu’ils tordent un brin leur mâchoire de fer pour vous esquisser un sourire.
Comment une chose aussi banale que de répondre à un sourire peut leur paraître aussi difficile?

Un de ses jours, aujourd’hui sans doute, je glisserai des graines de marguerites dans leur bouche et il leur poussera des fleurs entre les dents. J’en ferai des bacs à fleurs que je posterai au rebord de mes fenêtres. Ils seront plus jolis là qu’à ternir les rues de leurs sinistres passages. Alors que vous vous promenez le nez bien droit fixant votre horizon aigri, si vous me croisez souriante, prenez gardes marabouts, car qui sait ce qu’il adviendra de vous...

mercredi 16 juillet 2008

SuperGen? blah!

Pif! Paf!Pouf! Pleins d’onomatopées et une caisse de méchant à la poubelle! Pour la justice, jamais pour la vengeance. Robin des bois : vole au riche pour donner aux pauvres; Batman, il se bat pour faire régner l’ordre à Gotham; Superman et Spiderman viennent aider les gens qu’il leur sont inconnus au profit de leur propre vie. Y’a des gens hyper banal qui viennent en aide tous les jours. D’Autres qui adoptent des enfants au tiers monde. Des docteurs qui sauvent des tas de gens à tous les jours. Des bénévoles qui travaillent d’arrache pieds pour contribuer au mieux-être de leur communauté.

Et moi de mon bord, toute penaude devant mon écran d’ordi à écrire des stupidités, je suis le héros de personne…

mardi 15 juillet 2008

Salut mon Jo!

-Tu te rappelle ‘’I feel good!’’?

Et comment! Lui et moi, notre ancienne école primaire, deux demi-murs en ciment et ma voix de casserole. Quel spectacle!

On avait, quoi, 12 ans, et on se prenait déjà pour des stars! On passait tous nos temps de récré à se dandiner sur ses p’tits mur, pas super haut, mais juste assez pour qu’on s’y trouve hot. On n'était pas encore assez grand pour se cogner le front sur le pignon de l’entrée. Mademoiselle la rock star s’assoyait par terre et nous regardait faire. Notre fan numéro un! Notre maman number one! La seule personne qui nous détestait par contre c’était la surveillante. Elle s’obstinait pour qu’on joue pas là, mais aussitôt qu’elle avait franchi le mur, on remontait sur la piste et on se déhanchait à s’en déboîter une hanche pour bien profiter au maximum du moment.

Deux vieux murets de ciment, des crevasses partout, avec les armatures qui ressortent sur les côtés. Ils ont pris du vieux et nous aussi on a vieilli.

Aujourd’hui on parle au passé, mais c’est comme si on y était encore. Pendant que je te chante ‘’I feel good’’ avec ma voix qui s’est pas vraiment amélioré, toi tu te tortille comme personne. T’as même rendu la fille jalouse, là-bas. On se prend à notre propre jeu et maudit qu’on a du fun!
C’était un des moments nostalgiques d’la semaine. Merci d’avoir partagé ça avec moi mon Jo!

Encore heureuse que tu ne te sois pas remémoré nos ballades avec nos lecteurs cassettes qui jouaient du Rock Voisine en simultané, à se regarder faire du lipsing.Parce que là, même si tu m’avais demandé de te chanter un de ses hits, même avec l’air le plus mielleux que tu peux avoir, j’aurai refusé. Catégoriquement!

vendredi 11 juillet 2008

Qui a dit que le coeur était un oiseau?

Rien ne peut mieux arranger une sale journée qu’une fontaine et un 40 oz. de tequila!! On ne le voit jamais venir le p’tit scarabée chagrin, mais une bouteille en verre massif et le voila écrasé pour la soirée. Moi aussi d’ailleurs!

Le cul baignant dans la flotte, je fixe les lampadaires de la Place Bonsecours. La grosse statue avec des soldats dessus me trouve pitoyable.
- Vous ne vous portez pas bien Milady?
- Pas trop mon capitaine…
- Racontez-moi plutôt ce qui vous a octroyé une mine si basse
- Ce n’est pas ‘‘ce qui’’, mais bien qui! Dont il est question!
- Qui alors vous a fait tant de mal?
- C’est la vie! C’est comme ça! Je ne peux rien y faire! Il y a des images de bonheur que l’on a pas le droit de retoucher, tu dessine, mais tu dépasse pas le trait!
- Oh!
- Ils me servent à quoi mes contes de fées s'il n'y a pas un bâtard de réalisateur qui veut m’offrir le rôle de la princesse! Meuh non! Il va toujours choisir la jolie brune au p’tit seins rebondis et aux lèvres plastiquement pulpeuses, qui fait planter tout le monde au moindre clin d’œil!
- À mon époque très chère, nos standards féminins se tenaient plutôt a vos proportions.
- Ouais bin, je suis née à la mauvaise époque!
- Ne pleurez pas mon estorlet! Vous avez beaucoup de charme. Vous tirez à l’aveuglette prétextant savoir ce que vous voulez. Votre cœur est gros comme un ananas…il suffit simplement de bien choisir à qui offrir ses quartiers….
- Seriez-vous en train de me faire du charme?
- Que neni!
- Tant mieux pour vous, j’aurais pu vous faire beaucoup de peine: je fais des réactions allergiques au métal!
- Je vous dis simplement qu’il faut attendre. Le bon moment et la bonne personne. Ou du moins, vous en tenir aux personnes a qui vous tenez vraiment.
- Ouais! Pour vous c’est facile à dire : vous êtes fixé dans le béton!
- Ne vous moquez pas Milady. Voyez tout de même que ça m’apporte cette situation. Je suis là à discuter avec vous.
- Ok c’est clair vous me fait de la drague!
- Que neni!
- Si!
- Que neni!
- Oh que si!
- Je vous le jure sur la tête de la reine!
- Ok! Ok! Laissez la vieille sacoche tranquille! Je vous crois (presque)

Oui bon comme ça, de fil, en aiguille, en très longue paille. ( Ouais quoi! ? J’aimerais bien vous voir trinquer avec une statue de bronze haute de 10 mètres!!!) J’ai beaucoup appris sur moi et sur la patience. Celle que j’ai, celle qui me faudra acquérir et aussi le fait que je doive vivre avec les cr*%& de stéréotypes qui ne font pas de moi une personne plus mauvaise, mais juste moins jolie selon leur charte.

C’est donc au clair de lune, le derrière trempé( vous connaissez la chanson? Oui bon!) Que je suis sortie de la fontaine, non sans peine, mais grandie (au sens littéraire on s'entend!). Saluant mon copain de bronze en descendant les marches qui heureusement étaient munies de 2 rampes, mais qui malheureusement pour moi étaient en granit pur et dur. Je ne sais pas moi, ils auraient pu les mettre en tapis molletonné, mais je dois dire que ça aurais juré un tantinet avec le décor. C’est donc les quatre fers en l’air au bas de l’escalier, avec un sourire fendu jusqu’aux oreilles que je lança à mon adorable statue de pierre :

- Ça vous dirait un quartier d’ananas?

dimanche 29 juin 2008

Couvercle recherché

‘’C’est pas que je suis terriblement malchanceux. C’est pas que je suis particulièrement méchant. C’est pas que je suis atrocement laid, non plus. Je suis juste niaiseux.’’

Matthieu, avec deux t, a écrit ça sur la quatrième de couverture d’un livre que j’aime profondément. Mettez le tout au féminin et vous aurez une bonne description de moi aussi. J’ai pas de bol c’est tout. Je suis meilleure à accoupler les autres qui s’emboîte bien. Ma propre personne est un plat Tupperware très utile, mais sans couvercle. Que voulez-vous! Refilez-moi du ça-rend-rap : ça colle. Seulement, ce genre de moyen ne s’utilise qu’une fois et n’adhère jamais vraiment la première fois qu’on le pose….

Vous voyez ou je veux en venir?

Il n’y a pas de remède miracle pour ça. Aucun shaman vaudou ne peut conjurer ce ‘’sort’’. Pas de formules magiques ni de marraine la bonne fée.
Dans ce monde, il n’y a plus de place pour les amours à la Grace Kelly et Fred Astaire. Pas de pas de danse improvisés dans la rue où, par le plus grand des hasard, tout le monde connais les pas. Pas de sérénades sous les balcons, parce que votre chambre est au sous-sol. J’aurai tant aimé que me vie soit une comédie musicale. Je suis une quétaine doublé d’une romantique finie! Je devrai m’armer de patience. Où j’ai mis ça déjà?

Un simple couvercle en plastique...ça dois pas être si difficile a trouver? Hum?

Matthieu?!?!

vendredi 20 juin 2008

Satané Monsieur Pelchat

Mario Pelchat avait raison : pleurer dans un torrent de neige fondue passe inaperçu aux yeux de tous. Enfin presque tous…

J’étais assise sur un banc, trempée jusqu’aux os. Je ne grelottais pas, j’avais simplement ce stupide refrain dans la tête et la brève idée que oui, j’étais en train de donner raison à ce chanteur de pomme bien connu des matantes de la Terre. Tu es arrivé les bords de pantalons trempés jusqu’aux genoux. Je crois que tu m’as cherché longtemps, mais ça, tu ne me l’avoueras jamais.

En tailleur sur ta sécheuse avec ton pull sur les épaules, le mascara qui se prends pour une glissade sur mes joues et toi qui assèche mes cheveux avec une délicatesse telle, que je ne sens rien. La pluie n’est plus là comme abris et ça me désole un peu. Tu veux me faire plaisir? Crée une averse isolée dans ta cave pour que je puisse pleurer tranquille bien emmitouflée dans tes bras.

Je remarque alors que tu es aussi tu es trempé que moi. Pourquoi me cherchais-tu? Humm? Et comment m’as-tu retrouvée?

Ne pars pas, reste près de moi. Je ne te poserai plus de questions, promis.
Nous nous mouillerons à y répondre un autre jour…quand l’orage sera passé!

jeudi 19 juin 2008

Le dill

Une crème glacée par ici, un chocolat chaud par là. À tâtons on essaie de retrouver ce que l’on a perdu….ce que je nous ai enlevé en fait. Le pied dans la bouche avec le plat ou j’ mettais mise l’autre pied : j’ te jure ça m’a donné une gueule d’enfer!

Presque qu’un an a mijoter dans mon jus de cerveau. Que je ferais une bon gros dill pickel mariné. Je me compare tu a un dill pickle présentement? Bien oui
j’ me relis, pis c’est bien ça que je suis en train de faire!
J’suis un gros cornichon a l’aneth qui demande juste d’être aimé à nouveau, et ce, très maladroitement! Je l'ai appris à mes dépends malheureusement...

J’ suis tombée en bas d’ la tablette, la plus haute de surcroît. J’ramasse tant bien que mal les morceaux de pots cassés. Je sais que je peux le faire toute seule, mais les moutons de poussières m’effraient sans bon sens. Puis pas de bras (parce qu’un cornichons ça pas de bras on s’entends tu?) c’est d’autant plus difficile. J’me demande même si j’ me suis pas moi-même lancé en bas de l’étalage. Un saut périlleux qui m’aura coûté cher : un an de ta vie. Une chance que c’est pas fait fort de l’orgueil de pickel!

J’te demande pas de passer l’éponge, juste de passer le balai avec moi…
On le passera jusqu'à ce que t’ai envie de cirer le parquet. Seulement au moment que tu jugera le tout bien propre et présentable. Un plancher digne de confiance quoi! Shiné comme un sou neuf, mais que tu puisse le truster assez pour t’essayer à marcher dessus avec tes nouveaux talons haut dégarnis d’anti-dérapant!
Ensuite on pourra se rouler dessus en riant à s’en décoller la rate, la bouche remplie de Joly Ranchers.

Qu’est-ce que t’en dis?

lundi 9 juin 2008

La vie n'est pas qu'une salope.....(pas supposé, non)

Ça fait longtemps que j’avais pas dit que la vie est une pute, hein? Ben la vie est une pute. Tellement que j’y mettrais plusieurs ''t'' et un ''p'' majuscule.
PUTTTTTE!!! Sale Puttttttttttte!!!!!!

J’ai vomi tantôt, en sortant du métro, alors que ''Dust in the wind'' jouait dans mes oreilles. J’ai vomi, parce que la compréhension me joue sur le système digestif. Les chansons qui te défugurent le moral aussi. Le mal à l’âme me donne mal au coeur. C’est comme ça. C'est mon cerveau. Crisse de cerveau! Il est où le bouton «reset» sur cette affaire-là?.....
Sur ce, bonne semaine et restez heureux d'être content!

Wàlà

Il y a des pragmatiques qui acceptent les choses comme elles viennent et font le meilleur des choix possibles.
Il y a des idéalistes qui tiennent a leurs principes et refusent les compromis. Et il y en a qui font ce qui leur passe par la tête.
Moi, je transforme pragmatiquement mes lubies en principes. (Calvin)

dimanche 1 juin 2008

Impératrice

I tell you: if you hang up on me, you'll break my heart!

.........click!

Please hang up immediatly and try to call again, this is a recording

mardi 27 mai 2008

Soft

Tous les deux debout entre les deux portes, pallier de décompression entre les néons blafards, les lumières des taxis et la chaleur, on s’est dit des niaiseries avant que je lui donne mon e-mail et qu’il me donne le sien. Je lui ai demandé si c’était son vrai nom. Il a dit que oui. Je ne lui ai pas dit que j’aimais son nom, mais il m’a dit qu’il aimait ma bouche.
J’ai dit «merci» avec ma bouche qu’il aimait, et j’ai souri avec, aussi.En fond sonore, there were still a light qui shinait pour John Lennon dans la radio du restaurant.Il m’a offert une gomme à la cannelle.Comme c’est pas bon, la gomme à la cannelle, j’ai failli répondre «non merci c’est pas bon la gomme à la cannelle», mais je voulais goûter la même chose que lui, comme pour un premier baiser avec moins de langue.

J’aime ça, depuis, la gomme à la cannelle. Bizarrement.

Ça goûte mai, les cornichons , les sourires, le pallier de décompression entre un resto-ouvert-24-heures et l’avenue Saint Laurent, le cœur qui bat pas mal trop vite, et surtout, lui.


jeudi 22 mai 2008

Stella

Un point microscopique flotte dans l’air. Il est si étincelant que je dois plisser mes yeux pour bien le voir. Il m’apparaît comme une luciole, fragile, mais cette chose me parait étrange. Elle n’a rien d’animal ou de vivant, pourtant elle est bien la filant devant moi. Je la suis des yeux depuis déjà un bon moment. En fait je ne le suis pas du regard, je suis haletante, je suis à sa poursuite depuis bon nombre de saisons. J’ai le souffle court, je manque d’énergie, je trébuche, je tombe. Je vois ma luciole filer pour enfin devenir qu’un petit point au loin qui finit par disparaître totalement. Je reste là, étendue dans la neige. J’ai tant de peine que je ne ressens pas le froid qui gagne mes membres. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, mais ça m’est égal. J’entends alors une voix, presque inaudible. Je sens des doigts très fins et délicats prendre ma main qui maintenant n’est plus qu’un amas de glace et de poudreuse. Il la porte à son cou et fait de mon bras une écharpe pour m’aider à me relever. Pendant qu’il enlève le surplus de neige qui c’était collée à mes cheveux il me dit avec un sourire dans la voix: ‘’ Vous l’avez choisi votre temps pour faire un ange dans la neige!’’ En disant ces mots, il relève la tête et me regarde comme on regarde un oiseau blessé, mais autrement, sans la pitié. J’ai alors vu dans son regard ma luciole. Elle était bien là. Elle ne brillait pas aussi fort qu’avant, mais elle était là au creux de son iris et je sais que maintenant, elle s’illumine à son tour dans mes yeux.

dimanche 18 mai 2008

Orgueil de vanille

Ca va passer....c'est l'orgueil. Juste du gros orgueil.....

La vérité toute crue n'est jamais très bonne a entendre...même si on est au courant, même si on s'en doutait beaucoup ou pas du tout. La vérité est un plat qui se mange froid, même si parfois on aimerais mieux qu'il soit réchauffé avec quelques mensonges....mais ça altère le goût et on en ressort tout aussi déçu, on demande l'addition et on quitte sans prendre de ''doggy-bag''.

Vous excellez dans ce plat froid. Soyez en fier....plusieurs brûlent leur plat ou sont trop froid. Pas plus tard que ce matin je m'étais dit que plus jamais je ne m'assoirais a votre table, mais me connaissant je sais que je serai la première a me rendre a la vitrine pour me délecter devant le menu du jour.
N'épicez jamais vos pensée!Je le fait assez pour deux. Je m'attends a goûter encore des soupes amères comme celle d'aujourd'hui, mais avec ma salière en poche je suis prête a en goûter d'autre.....

Je ne changerai pas pour plaire a personne. Je dois encore améliorer ma cuisine j'en suis parfaitement consciente, mais je ne peux pas plaire au papilles de tous et chacun. Je voudrais être quelque chose dont tout le monde aurait envie....a ce moment là ,même moi ,j'aurais un bon goût dans la bouche. Bien que j'ai envie d'être votre plat préféré et vous le mien, il s'avère que ce n'est vraisemblablement pas le cas. Nous trouverons un jour notre fine bouche j'en suis certaine, il faudra simplement attendre que l'hôtesse nous place a la bonne table! Vous avec votre Tiramisu et moi avec mon Jell-O.....!

Bon j'ai un creux!

samedi 17 mai 2008

I've just seen...des bas résilles

Assise dans le bus je fixe un droit devant, de toute façon dehors il fait trop noir pour y voir quoi que ce soit. Une chanson de l'album Revolver se livre a mes oreilles, toute petite, toute douce, je me rends a peine compte qu'elle joue. Je fixe un soulier, blanc et noir orné d'une boucle sur la devanture. Mes yeux cheminent sans que je m'en aperçoive: des bas résilles, fins, avec un énorme trou au niveau du genou, une jupe a pois vieillie, mais certainement pas par les années, des épaules sveltes, un cou a en faire pâlir un bourreau, des cheveux asymétriques bruns et roses. Une bouche rosé avec aux commissures un rire caché, des pommettes saillantes sans être squelettiques. Arrivée a la hauteur des yeux le choc. Ses yeux de ciel avait décortiqué depuis le début mon ascension détaillée jusque là ininterrompue. Son de cloche, j'ai un haut-le-cœur. L'autobus s'immobilise. Je regarde mon énumération se lever, se diriger vers la porte et juste avant de mettre pied a terre, m'esquisse un sourire.

J'ai envie de vomir, mais la sensation est légère. Je ne connais pas la chanson, mais j'ai bien envie de l'apprendre par cœur.

I've just seen a face,I can't forget the time or placeWhere we just meet.Had it been another dayI might have looked the other wayAnd I'd have never been aware
But as it is I'll dream of her tonight..........

vendredi 16 mai 2008

Hola!

Bloggeuse! Et oui! Apres commédienne, photographe, caissière, boulangère ,animatrice, je suis maintenant bloggeuse. Excepté que la je ne suis pas payé! GROSSE NUANCE!

Je ne me présente pas, ca serait trop long et fastidieux pour vos petit yeux. Je laisserai donc mes mots et ma stupidité enfantine vous dévoiler ma personne! Hope i'll charm you a little( mais certainement pas avec mon anglais pourri!)

Et pour ceux qui se le demanderais encore: non ce n'est pas un site de porno!

A bientôt!