mardi 15 septembre 2009

À tout jamais...



L’esthétique. L’envie de vouloir se différencier de tout les autres. Pourtant tout le monde fait pareil. Aujourd’hui les originaux sont ceux qui préfèrent s’en passer. De l’Art qu’on appelle. Une fois qu’on y goûte on ne s’en passe plus. On en redemande même si il nous occasionne milles et une grimaces plus tordues les unes que les autres. Des dessins les plus simples et stupides, aux grandes odes et aux souvenirs profonds. Le vrombissement du crayon nous vibre dans les poumons, le cœur et les os. Il faudra cependant plusieurs heures pour enfin l’oublier, et encore. Une marque qui restera à vie, il faut y songer deux fois avant d’enfin s’asseoir sur cette chaise de cuir, qu’on saura, tellement inconfortable pour les prochaine minutes de notre si misérable vie. La douleur telle une aiguille vous transperce le pied. Et c’est pourtant le cas. Milles douleurs affligées à tout mon corps, et ce, par propre choix.

Une commémoration que je me devais de rendre, et voici l’œuvre. Celle qui me restera à jamais et qui démontre à quel point tu es ma base, ma fondation et que nous ne faisons qu’un.

Je t’aime Momsy xxx

Tu me manques

La semaine se fait tellement longue que l’été a abandonné la maison. À défaut de me blottir dans tes bras, ton rire m’aide à m’endormir le soir. Quand j’ai le cafard ton rire pourait me faire oublier toute la misère du monde.Quand j’entends des intonation de voix qui résonne comme la tienne et je provoque un carambolage humain.

Ton souffle chaud sur mon échine n’est plus. Tu ne fais plus craqueler le parquet de tes grands pieds, il s’est mis à couiner la nuit, sans raison particulière. Je crois que tu lui manques aussi.

L’hiver a envahi mon lit, le tapis s’est enneigé. Tout respire la mort. Seul le sofa a conservé ton odeur dans le creux de ses coutures. J’ai troqué mon glacial de lit pour ses effluves cachés. Elles me bercent et me rassurent. Mon été n’est plus, ton parfum me manque.

Je ne peux attendre au samedi, le printemps se fait sentir dès la veille. Les murs bourgeonnent dès que la carcasse qui te sert de voiture tourne le coin de ma rue. Le soleil rempli et réchauffe les pièces endormies. Mes joues naturellement de rouge se fardent. Plus que quelques jours avant les retrouvailles.

Tu est mon été, ne laisse plus jamais la saison morte envahir mon cœur et ma demeure. Dès demain tu me quitteras encore pour une autre semaine interminable. Vivement que samedi arrive, je déteste tant les lundi ….