vendredi 30 janvier 2009

Désirez-moi!


Par les temps qui courent messieurs mon métabolisme déborde de phéromones et d’adrénaline que je peux tout simplement pas contrôler. Vous me manquez tellement que tout chose se posant sur mon chemin portant moindrement sur mes envie me donne des chaleurs.

J’ai envie d’inconnus! De ceux que je croise sur la rue qui me font des sourires larges comme le St- Laurent. Des serveurs, qui par inadvertance ou par exprès, qui frôlent ma main en déposant les assiettes. Des vendeurs de chaussures qui se mettent un genou par terre pour me faire essayer les souliers qu’ils m’ont apportés. Des gens dans le métro qui lisent un livre que j’aime particulièrement. De ceux qui ouvrent les portes pour moi. Au commis d’épicerie qui retourne dans le storage pour aller me chercher de plus belles fraises que celles dans le présentoir.

Vous tous, vous vivez dans mes pensées constamment. Vous me prenez dans une cabine téléphonique ou dans un cageot de fruits. Vos grandes mains sur ma nuque. Qu’elles m’attirent vers vous avec une douceur violente. Que vous passiez votre bras derrière moi comme vous savez si mal le faire. J’ai envie de votre battement de cœur sous ma main frêle, dans mes oreilles.
Parfois je me dit, en renvoyant les sourires que je reçois, que pour une fraction de seconde mon interlocuteur, à la démarche ravageuse et au yeux étincelants, pense la même chose que moi : DÉSIREZ-MOI!

lundi 19 janvier 2009

Cloud ou l'art de faire de mauvais jeux de mots

‘’Oublier quelqu’un c’est y penser un peu’’
-Bruyère


Vous ne faites plus partie de ma vie depuis bientôt onze ans. Il serait temps de faire vos valises et ramasser ce qu’il reste de vous dans mon crâne. Les images sont encore empreintes de poussières, mais elle restent vivent. Vous me percez le cœur, sans que vous le sachiez, à chaque fois que le téléphone sonne. Quand j’entends votre prénom, cela me fait presque sourire. J’ai toujours une pensé pour vous à la date de votre anniversaire. J’ai des expressions à vous quand je parle. Souvent je crois vous voir marcher en ville, mais cela n’est qu’illusions.

J’essaie assidûment de vous oublier mais, chaque fois que je me regarde dans le miroir, c’est vos yeux que je croise.

mercredi 14 janvier 2009

Tempête

Tu n’as pas su apprécier ton équipage. J’ai quitté le navire avec eux et nous t’avons regardé couler a pic après t’être heurté sur le dur rocher qu’est ton esprit. Tu montrais des allures de capitaine, mais tu n’étais en fait qu’un matelot sans apprentissage. Tu me donnais l’effet d’un grand mât fort et puissant pouvant essuyer sans mal les tempêtes, mais tu est aussi flou et volage qu’une voile au vent.

Tu m’as traité d’épave. J’ai rebâti mon navire et aujourd’hui je jette l’ancre sur une terre qui m’est parfaite et j’ai navigué longtemps pour la trouver.

Regarde bien ton armature : tu est crevé de coup de canon de la coque à la poupe. Les algues et les anguilles rongent la cale. Maintenant pris dans des hauts-fonds, tu patauge.

Alors moussaillon écoute un peu ceci :
-Cesse de piller et de ravager l’esprit des gens, tu n’en sera pas plus fortuné.
-Ne te dit pas le plus fort quand tu n’as pas d’épée.
-Arrête de fixer le Nord quand tout ceux qui ont une boussole t’assurent que tu pointe le Sud.
-Tes trésors ne te servent à rien si tu ne peux faire reluire leur beauté dans les yeux de ceux que tu aime.

mardi 13 janvier 2009

Trouver mouchoir à son nez

Assise sur le rebort d'un sapin jauni, le nez gros comme une patate, le teint verdâtre, le cœur au bord des lèvres, les yeux vitreux. Bref, impossible de me résister.

-Est-ce que ça va bien?
-…
-Do you speak french?
-Oui, oui je peux Frencher very well.
-Ah...
-En fait, non je ne file pas trop. J’ai un incessant mal de cœur, la tête qui tourne et je manque de mouchoirs.

Il me tend un mouchoir que j’ai peine à fixer, les yeux me vrillent. Et c’est à ce moment précis, que je vomis sur ses chaussures.
Irrésistible, je sais.

Mon teint passa du vert au rouge. Je m’attendais a ce qu’il me blasphème dessus, qu’il hurle de rage, mais non. Un rire cristallin se fit entendre. Me confondant en excuses essayant de nettoyer tant bien que mal ses souliers, il mis sa main sur mon épaule.

-Ca va mieux maintenant?
-Vraiment désolé tes chaussures sont foutues…
-C’est quoi une paire de souliers comparé à quelqu’un de malade?
-…(touché)
-Je dois y aller, ça va aller mieux maintenant. Est-ce que je te reconduis?
-Non, merci. Je travaille juste ici.
-D’accord, au fait j’ m’ appelle David.
-Geneviève, enchantée. Merci encore.
-Tu me revomis dessus quand tu veux jeune fille, bye bye!

Le lendemain de retour au travail, une boite de mouchoirs m’attendait avec un post-it collé dessus. Une écriture très fine disait : Prends bien soin de toi Geneviève!

jeudi 8 janvier 2009

Sent of a Wow-men

Certains connaissent déjà ma grande sensibilité aux odeurs. Pour les autres il ne serai qu’une question de temps avant d’apprendre que la moindre odeur aussi vive ou pestilentielle soit-elle rend mes genoux hors de contrôle et me fais me retrouver le nez sur l’asphalte à la moindre occasion. Cependant je me travaille excepté dans de rares cas, comme celui-ci ;

Rigolant ardemment comme j’ai l’habitude de faire quand je suis en bonne compagnie, Simon, temple de la solution gagnante, décide qu’il a envie de me faire sentir ses parfums. Vous me voyez venir n’est-ce pas? Moi je ne me suis pas vue.

Bref, s’en aspergeant sur chaque item de peau qui daignent bien vouloir sentir bon l’homme, il se plait a me les faire sentir et me demander mon avis. Je me contrôle. Trouvant ça comique de sentir l’allé parfum de chez Sears, Môsieur me vaporise allègrement d’un parfum de son choix. Étant évidemment celui qui sentais le plus la testostérone et qui me ravi jusqu'à ce que la tête me tourne.

Arrivée a la maison la tête dans les vapes, heureuse d’avoir franchi le seuil avant d’avoir embrassé la moquette, me lança dans mon pyjama je m’endormi profondément. A mon réveil, je m’emmitouflais dans mon oreiller qui avait une odeur qui je reconnaissait bien n’était pas la mienne, excellente cependant. Mes jambes me rappelant mes crampes de la veille, je sentais l’homme a plein nez!

Merci Simone!