mardi 15 septembre 2009

Tu me manques

La semaine se fait tellement longue que l’été a abandonné la maison. À défaut de me blottir dans tes bras, ton rire m’aide à m’endormir le soir. Quand j’ai le cafard ton rire pourait me faire oublier toute la misère du monde.Quand j’entends des intonation de voix qui résonne comme la tienne et je provoque un carambolage humain.

Ton souffle chaud sur mon échine n’est plus. Tu ne fais plus craqueler le parquet de tes grands pieds, il s’est mis à couiner la nuit, sans raison particulière. Je crois que tu lui manques aussi.

L’hiver a envahi mon lit, le tapis s’est enneigé. Tout respire la mort. Seul le sofa a conservé ton odeur dans le creux de ses coutures. J’ai troqué mon glacial de lit pour ses effluves cachés. Elles me bercent et me rassurent. Mon été n’est plus, ton parfum me manque.

Je ne peux attendre au samedi, le printemps se fait sentir dès la veille. Les murs bourgeonnent dès que la carcasse qui te sert de voiture tourne le coin de ma rue. Le soleil rempli et réchauffe les pièces endormies. Mes joues naturellement de rouge se fardent. Plus que quelques jours avant les retrouvailles.

Tu est mon été, ne laisse plus jamais la saison morte envahir mon cœur et ma demeure. Dès demain tu me quitteras encore pour une autre semaine interminable. Vivement que samedi arrive, je déteste tant les lundi ….

2 commentaires:

Bad Wolf a dit…

ah j'ai vécu ya pas si longtemps... profite de ces samedis... moi ils se sont envolés, ils ne sont plus.
Mon coeur est enneigé et son parfum ne flotte plus sous mes couvertures.
Moi aussi il me manque. Mais sa voiture ne tournera pas le coin samedi prochain.
Bon, je vais arrêter la.
Je venais dire ah je suis contente que tu as qqun ds ta vie.

-Ginger- a dit…

Pauvre Zabou!

J'espere que tu t'en remettra. Écris ton chagrin comme moi j'écris mon bonheur , la qualité en est autant meilleure. C'était ma plume ya pas si longtemps tu te souviens....