vendredi 20 juin 2008

Satané Monsieur Pelchat

Mario Pelchat avait raison : pleurer dans un torrent de neige fondue passe inaperçu aux yeux de tous. Enfin presque tous…

J’étais assise sur un banc, trempée jusqu’aux os. Je ne grelottais pas, j’avais simplement ce stupide refrain dans la tête et la brève idée que oui, j’étais en train de donner raison à ce chanteur de pomme bien connu des matantes de la Terre. Tu es arrivé les bords de pantalons trempés jusqu’aux genoux. Je crois que tu m’as cherché longtemps, mais ça, tu ne me l’avoueras jamais.

En tailleur sur ta sécheuse avec ton pull sur les épaules, le mascara qui se prends pour une glissade sur mes joues et toi qui assèche mes cheveux avec une délicatesse telle, que je ne sens rien. La pluie n’est plus là comme abris et ça me désole un peu. Tu veux me faire plaisir? Crée une averse isolée dans ta cave pour que je puisse pleurer tranquille bien emmitouflée dans tes bras.

Je remarque alors que tu es aussi tu es trempé que moi. Pourquoi me cherchais-tu? Humm? Et comment m’as-tu retrouvée?

Ne pars pas, reste près de moi. Je ne te poserai plus de questions, promis.
Nous nous mouillerons à y répondre un autre jour…quand l’orage sera passé!

1 commentaire:

Bad Wolf a dit…

"ce chanteur de pomme bien connu des matantes de la Terre"
hihi, j'aime bien, fallait que je le dise!